Après les députées UMP, Sophie Dion et Virginie Duby-Miller, le parlementaire François André (SRC) s'inquiète à son tour de la prise en charge de la santé visuelle des Français.
Dans une question au Gouvernement, publiée ce 10 juin, il interpelle la ministre des Affaires sociales et de la Santé sur « la reconnaissance de l'optométrie au titre des professions relevant du Code de la santé publique ».
« L'augmentation de la demande en services oculo-visuels (29 millions d'actes ophtalmologistes effectués en 2007 et 40 millions prévus en 2020), qui engendre l'allongement des délais d'attente pour une consultation chez les ophtalmologistes, pose la question d'une meilleure reconnaissance de l'optométrie, estime-t-il. Une nouvelle réglementation alignée sur celle déjà en vigueur dans d'autres pays européens pourrait offrir à ces professionnels la possibilité de prescrire des verres correcteurs, des lentilles de contact et de dépister précocement des pathologies de la vision. L'optométrie constitue une offre de soins complémentaire à celle proposée par les ophtalmologistes pour détecter des états oculaires anormaux ou des maladies du système visuel », conclut-il.
Si le député François André « souhaite connaître les mesures envisagées pour améliorer l'offre de soins oculaires dans notre pays », il n'est pas le premier à interpeller le Gouvernement sur le sujet. Depuis plus d'un an, plusieurs parlementaires avant lui ont essayé d'obtenir une réponse du ministère de la Santé mais sans résultat. Notons toutefois que Marisol Touraine avait évoqué en décembre 2012 la délégation de tâches aux opticiens pour soulager les cabinets d'ophtalmologistes.