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AOF - ACTUALITES

 

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Des sénateurs relancent le gouvernement sur la reconnaissance de l'optométrie en France

 

Alors que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, déclarait récemment envisager de confier « certains examens très précis » aux opticiens et aux orthoptistes, des élus l'ont récemment relancée sur l'opportunité de reconnaître l'optométrie en France.

 

optometrie

Par le biais des « questions écrites » au gouvernement, les sénatrices socialistes Dominique Gillot (Val d'Oise) et Michèle André (Puy-de-Dôme) demandent au ministre de « bien vouloir leur préciser ses intentions en la matière ».

 

« Un auxiliaire de santé indépendant pour la réfraction et la contactologie »


Pour les deux élues, une reconnaissance de l'optométrie dans notre pays répondrait « à une attente logique et légitime », « renforcerait la filière oculaire et améliorerait la santé de nos concitoyens ». Dans un contexte de baisse démographique des ophtalmologistes, elles relèvent que « faire appel aux opticiens-optométristes pour les examens de réfraction et de contactologie libérera du temps » pour les praticiens, « qui pourront se consacrer entièrement à leur coeur de métier, à la composante médicale et chirurgicale pour laquelle ils ont été formés. Il s'agirait d'un auxiliaire de santé « indépendant, bien formé, agréé et responsable de ses actes ». Au-delà d'intérêts catégoriels, l'enjeu est bien l'accès aux soins oculaires adaptés de qualité pour tous ». Les sénatrices évoquent par ailleurs l'enjeu financier, estimant à 150 millions d'euros par an l'économie pour la Sécurité sociale. Elles rappellent enfin que « le diplôme d'optométrie français est reconnu dans de nombreux pays ».

 

En France, une telle évolution est souhaitée par plusieurs syndicats d'opticiens : l'UDO (Union des opticiens), le SNOO (Syndicat national des opticiens-optométristes) et l'AOF (Association des optométristes de France). Mais elle s'est toujours heurtée à l'opposition des pouvoirs publics et des ophtalmologistes.