Nous mettons en avant le fait que les compétences des optométristes sont mal connues, et que les optométristes sont victimes d’actes de désinformation.
Les ophtalmologistes semblent de plus en plus enclins à déléguer aux opticiens. Mais pas n’importe quelles tâches, comme nous l’apprend une récente étude menée par Gallileo Business Consulting.
Aussi :
- 54% des sondés se disent prêts à la délégation de tâche pour la prise en charge et le suivi de la Basse Vision.
- 35% semblent favorables à déléguer l’adaptation de lentilles de contact.
- Enfin, seulement 20% des spécialistes se disent « tout à fait » ou « assez » favorables à la délégation de tâche pour les examens de réfraction.
Sans surprise, les ophtalmologistes sont beaucoup moins partagés pour ce qui est de la coopération avec les orthoptistes.
Ils restent également totalement réfractaires à la reconnaissance de l’optométrie. Ils sont entre 70 et 80% à ne souhaiter déléguer aucune de ces tâches aux optométristes.
Les Ophtalmologistes sont-ils manipulés ?
Nous mettons en avant le fait que les compétences des optométristes sont mal connues, et que les optométristes sont victimes d’actes de désinformation.
Un ophtalmologiste préfèrera déléguer l’adaptation des lentilles de contact à un opticien qui n’a presque jamais touché de lentilles dans sa formation plutôt qu’a un opticien qui a suivi plusieurs centaines d’heures de formation en contactologie : un optométriste.
Un ophtalmologiste préfèrera déléguer la réfraction à un opticien qui dispose de compétences basiques plutôt qu’à un opticien formé à l’examen des cas les plus complexes : un optométriste.
Un ophtalmologiste préfèrera orienter un patient basse vision vers un opticien qui n’a aucune formation dans ce domaine plutôt qu’à un opticien formé : un optométriste.