Sollicitées par Fréquence Optic, l'Association des Optométristes de France réagit à la publication du rapport Voynet, remis à la ministre au nom de l'IGAS.

TouraineLoideSante

 

À la tête de l'Association des Optométristes de France, Yannick Dyant se montre perplexe :

 

 

"Beaucoup de choses sont dites et formulées par le rapport Voynet. Il faut attendre, pour voir. Nous prenons acte de certaines orientations, avec prudence". S'il reconnait des avancées sur l'évolution, plus que nécessaire, de la formation ou sur le contrôle de la démographie galopante des opticiens, le représentant de l'AOF, logiquement, regrette que le rapport ait fait l'impasse sur l'optométrie : "Oubliés ou écartés, toujours est-il que les optométristes, pour l'heure, ne trouvent pas de place dans le système qui se profile. Nous le regrettons, évidemment". Et d'annoncer que si l'optométrie est absente du rapport IGAS, elle sera en revanche mise en avant à travers plusieurs amendements au projet de loi de santé, portés, notamment, par l'UDI.

 

Le rapport de la mission Igas décrit la situation des optométristes comme "ubuesque : l'optométrie existe, mais l'optométriste non ! Ou plutôt, l'optométriste n'est pas autorisé à pratiquer le metier pour lequel il a été formé", il conclut au sujet des optométristes qu’il est nécessaire de les intégrer dans la filière :


« C’est juste, car il n’est pas acceptable que des centaines de jeunes formés soient voués à l’expatriation ou à des subterfuges variés permettant leur exercice sous des montages divers. »
« C’est nécessaire car la filière de soin visuels a besoin de leurs compétences, le cas échéant en complétant leur formation clinique. »


L'Association des Optométristes de France regrette que ces conclusions n’est pas donné lieu à des recommandations immédiates et concrètes.

 

ACCEDER AU RAPPORT COMPLET - page 61 : Faut-il reconnaître l'optométrie ?